Pour pouvoir continuer de proposer un produit ou un service particulier, celui-ci doit être assez rentable. Il s’agit entre autres de la première condition de survie d’une entreprise. Toutefois, il n’est pas toujours évident pour l’équipe de la gestion et de la comptabilité d’évaluer en toute précision cette rentabilité. C’est la raison pour laquelle l’utilisation d’un outil adapté et le déploiement des méthodes de centres d’analyse s’imposent. Entre autres, il y a l’unité d’oeuvre.
Un petit rappel sur l’unité d’œuvre
L’unité d’oeuvre ou UO est un outil de mesure qui sert en l’occurrence à évaluer l’activité d’une structure en particulier. Il peut entre autres s’agir d’un atelier de production ou d’une entreprise de direction. Étant donné que ce genre d’équipement joue un rôle crucial dans la détermination de la rentabilité d’un service proposé par l’entreprise, l’enjeu du choix est important. À ce propos, on dénombre aujourd’hui plusieurs types d’UO qui apportent tous un indicateur de charges supportées par la structure. Dans l’univers de la comptabilité, cet outil permet de répartir les charges par rapport à un certain nombre de critères généraux, à savoir le nombre d’employés au sein de l’entreprise, les heures à consacrer sur un projet et bien d’autres. À cela s’ajoute également l’importance de déployer cet outil dans le cadre de la planification et la gestion financière au sein d’une structure. Cela dit, rendez-vous sur www.outils-de-gestion.fr pour vous munir de toutes les informations essentielles sur l’UO. Pour information, grâce à cet outil, il est possible de calculer le prix de revient d’un produit dépendamment des fonctions d’unité. Cela est également possible avec les produits commercialisés par l’entreprise.
Qu’est-ce qui influe le choix d’un UO pour une entreprise ?
Le choix d’un UO est tout un art. Dans ce sens, un mauvais choix risque de coûter cher à l’entreprise. De même, une mauvaise répartition est la première cause de l’abandon des productions plus rentables au profit des services qui ne rapportent rien. Ceci étant, pour éviter les éventuelles erreurs de choix, il existe un certain nombre de détails ou critères sur lesquels vous devez vous attarder. Parmi ceux-ci, l’unité d’œuvre d’une structure doit être choisie en fonction de l’heure machine appelée également heure de marche. Pour être plus explicite, cette dernière désigne l’amortissement du matériel, ainsi que les frais d’entretien indispensable, sans oublier bien évidemment le coût des mains-d’œuvre. Pour les entreprises qui se spécialisent dans la proposition de services sur un secteur particulier, il y a ce qu’on appelle « l’heure de MOD » main-d’œuvre directe. Celle-ci désigne quant à elle les frais du personnel, y compris les intérimaires susceptibles de dominer les autres charges. En ce qui concerne les entreprises qui évoluent dans le secteur du transport, les charges en question se résument au nombre de kilomètres parcourus. Certes, tous ces paramètres doivent être pris en compte afin de choisir la bonne UO sans se tromper.
Mettre en place UO avec une amélioration continue
La mise en place de l’unité d’oeuvre au sein d’une structure présente un avantage indéniable sur la facturation d’une structure. Cet outil permet également de conduire à la refonte de la répartition des tâches jusqu’à l’industrialisation de celles-ci. À vrai dire, les clients attendent toujours de la part de leur prestataire des plans d’action dans l’optique d’assurer l’optimisation et la performance de leur SI. Pour répondre à cette attente, les entreprises se doivent d’agir en conséquence. D’ailleurs, cet outil permet de connaître en toute précision le « retour sur investissement » de vos activités étant bien valorisées et maîtrisées. De ce fait, les entreprises qui ne sont pas encore expertes dans l’utilisation de cet outil sont recommandées de faire appel aux services et à l’accompagnement d’une agence experte en la matière.
Qu’en est-il des taux de frais ?
L’UO figure parmi les meilleurs outils qui permettent d’évaluer la rentabilité de l’activité d’une entreprise. Elle permet en même temps de rentabiliser les services que l’entreprise propose. Seulement, l’unité d’œuvre n’est pas toujours adaptée à toutes les structures. En raison du développement rapide du secteur tertiaire, cette unité de mesure ne prend plus que très peu de place dans l’économie. C’est la raison pour laquelle une variante a vu le jour. Il s’agit entre autres du « taux de frais ». Effectivement, le taux de prix est un outil utilisé principalement dans la gestion financière et la planification des tâches au sein d’une entreprise, et ce peu importe la nature d’activité de celle-ci. On le considère également comme une application d’un prorata d’une assiette de répartition. L’assiette en question peut être le coût de revient de produits vendus, connue sous l’acronyme « CPPV ». Généralement perçu comme la base de toutes les activités éloignées, ce dernier est calculé en fonction de la proportion de l’effectif de l’entreprise par rapport à l’effectif total. Dans certains cas, le CPPV prend la forme de clés de ventilation.